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L'origine des Américains : racines, migrations et héritages culturels

Benoît Leduc
Benoît Leduc
2025-03-09 03:10:47
Nombre de réponses: 168
Les fossiles humains les plus anciens remontent à 12 000 - 13 000 ans avant notre ère. Le continent américain est le dernier continent à avoir été peuplé par Homo sapiens. Des hommes venus d’Asie et de Sibérie ont d’abord peuplé la Béringie, une bande de terre large de plus de 1500 kilomètres. Pour beaucoup de scientifiques, le peuplement de l’Amérique s’est produit au cours d’une période glaciaire. Les premiers Américains seraient venus à pied, par la terre, ou bien par voie maritime en bateau, probablement en restant près de la côte, supposée principale route migratoire, une importante partie du nord du continent étant recouvert à cette époque par d’immenses masses glaciaires. Ils y seraient restés un certain temps permettant le développement de caractères biologiques qui leur sont propres, avant de se disperser en Amérique du Nord et de peupler au cours des générations successives, le reste du continent.
Aimé Lagarde
Aimé Lagarde
2025-03-08 23:06:52
Nombre de réponses: 135
On a découvert à Kennewick, sur la côte ouest des Etats-Unis, les ossements d'un homme vieux de près de 10 000 ans. Ce qui en fait l'ancêtre des Américains d'aujourd'hui. Or des analyses scientifiques ont établi que ce premier habitant du Nouveau Monde n'était pas, comme les Indiens, d'origine asiatique, mais Blanc. Une cinquantaine d'années, un mètre soixante-dix, une solide charpente osseuse et une pointe de flèche dans la hanche droite : telle est la fiche anthro-pomorphique d'un Américain vieux de 9 300 ans, découvert sur les bords de la rivière Columbia, à Kennewick. Un Américain bien singulier, dont l'exhumation a provoqué aux États-Unis une très vive polémique : l'examen de son crâne a permis de le classer parmi les « Caucasiens », c'est-à-dire, selon la terminologie américaine, parmi les Blancs. Dix mille ans avant notre ère, un Blanc serait mort sur la côte ouest de l'Amérique du Nord.
Théodore Dubois
Théodore Dubois
2025-03-08 09:59:34
Nombre de réponses: 136
Notez en premier lieu les différentes « poches » ethniques, illustrant la tendance de nombreux migrants d’une même nationalité à avoir ciblé ou de s’être aggloméré dans certaines régions en particulier, comme les Italiens dans la région de New-York, les Finlandais dans le Michigan, les Norvégiens dans le Minnesota, les Irlandais dans les actuels états de New York et de Rhode Island, et plus récemment, les Mexicains dans tout le sud-ouest des États-Unis. La carte met également en évidence les colonisations européennes premières : celle des Français en Louisiane, en Nouvelle-Écosse et près de la vallée du Saint-Laurent canadien (anciens territoires de la « Nouvelle-France »), celle des Anglais en Nouvelle-Angleterre et dans l’Utah, et des Hollandais dans la région de New York, et bien sûr, tristement, celle des descendants des Africains dans les anciens états esclavagistes du sud. Enfin, la carte met en relief une donnée très intéressante : celle de l’importante origine allemande de nombreux Américains d’aujourd’hui. Du milieu du XIXe siècle au début du XXe siècle, des millions d’Allemands vont en effet émigrer aux États-Unis, où ils s’installeront majoritairement dans des zones rurales, et deviendront fermiers.
Arthur Barbe
Arthur Barbe
2025-03-08 08:35:19
Nombre de réponses: 145
La population américaine est connue pour sa très grande diversité, résultat de brassages de peuples ayant participé à plusieurs vagues d’immigration. Il s’agit tout d’abord de la colonisation, à partir de la découverte des Amériques à la fin du xve siècle. Les colons européens qui s’approprient le continent le perçoivent comme une source de richesse et, de fait, de pouvoir, à une époque de conquête et de lutte entre empires coloniaux. Ensuite, dans le sud du pays, se développe le recours à l’esclavage, indispensable au bon fonctionnement de l’économie de plantations mise en place par certaines colonies. Entre 1820 et 1914, la population américaine est multipliée par 10, passant de 10 millions à 100 millions en moins d’un siècle. Les pays d’origine et, de fait, les cultures, traditions, mœurs, et pratiques religieuses de ces immigrants varient selon les époques.
Aimé Hubert
Aimé Hubert
2025-03-06 02:42:35
Nombre de réponses: 134
Homo sapiens est apparu en Afrique il y a plusieurs centaines de milliers d’années. Il y a plus de 100 000 ans, notre espèce s’est ensuite répandue en Eurasie, croisant ses traces avec Homo erectus, des Néandertaliens, des Dénisoviens et d’autres espèces humaines. Les individus sapiens qui, pour la première fois, foulèrent le sol américain furent, pense-t-on, les premiers du genre Homo à le faire. Ils ont dû explorer et s’adapter aux environnements américains au cours d’une grande aventure, point de départ de l’histoire riche et complexe des milliers de sociétés américaines. Les peuples amérindiens ont tous des récits oraux de leurs origines ; transmis à travers les générations, ces récits véhiculent des informations importantes sur la formation de l’identité de chaque groupe et sur ses relations avec sa terre et les êtres non humains qui la peuplent. Les généticiens ont ainsi confirmé que les populations ancestrales des Amérindiens vivaient en Asie, et qu’elles ont traversé une période d’isolement génétique pendant le pic du dernier maximum glaciaire.
Yves Lombard
Yves Lombard
2025-03-05 15:38:51
Nombre de réponses: 148
Lorsque les Hommes modernes ont quitté l'Afrique voilà 60 000 ans, ils se sont rapidement dispersés sur les six continents. Il y a environ 25 000 ans, les ancêtres des Amérindiens ont divergé du peuple vivant en Sibérie, et seraient arrivés au Nord-Ouest Pacifique il y a 17 000 à 14 000 ans, après avoir traversé un pont terrestre reliant la Sibérie à l'Alaska. Une fois au sud des inlandsis qui recouvraient en grande partie le Canada, les ancêtres des Amérindiens se séparèrent alors en deux groupes génétiquement distincts. Les membres du second groupe, parfois appelés Amérindiens du Sud, sont rapidement descendus vers le sud il y a environ 14 000 ans. Grâce aux résultats obtenus, les chercheurs ont démontré que l’Amérique du Sud avait connu plusieurs migrations, dont deux inconnues des scientifiques jusqu'alors.
Marc Richard
Marc Richard
2025-03-05 12:26:34
Nombre de réponses: 152
En 2010, les personnes d'origine européenne représentaient environ 72% de la population totale des États-Unis, soit environ 222 millions d'humains. Les personnes d'origine allemande (46 millions, 14,7% de la population totale américaine). Les personnes d'origine irlandaise (33 millions, 10,9% de la population totale américaine). Les personnes d'origine anglaise (25 millions, 7,2% de la population totale américaine). Les personnes d'origine italienne (17 millions, 5,5% de la population totale américaine). Les personnes d'origine allemande sont effectivement le groupe d'origine européen le plus représenté, même si la très grande majorité des Américain·es d'origine allemande ont abandonné leur culture et leur langue après la Seconde Guerre mondiale, au plus tard.